𝐀𝐧𝐚𝐥𝐲𝐬𝐞


Frayeur


Cette "chose" était au coeur des conversations. Dans les cafés, les journaux, son nom était cité, bien que personne ne puisse vraiment le définir. Elle avait été vue pour la première fois le 20 juillet 1866, par des navigateurs. Elle ressemblait à rien qu'ils connaissaient déjà.

Trois jours plus tard elle fut aperçue beaucoup plus loin les gens en avaient donc conclu que le "monstre" était rapide.

Durant les premiers mois de l'année 1867, les questions relatives à ce monstre s'estompèrent, jusqu'au jour où de nouveaux faits se produisirent. Le monstre était un danger, il était insaisissable. Plusieurs accidents furent constatés, les bateaux furent engloutis, de forts remous furent notifiés.

A la suite de ces derniers accidents, tous les naufrages qui avaient lieu étaient désormais réputés causés par le monstre.

Les hypothèses furent nombreuses à la suite de ces évènements : une machine
de guerre, un animal marin comme un narwal géant pensait le commandant Farragut, faisant référence à sa masse et à sa puissance motrice. 

"et dans ce cas, je serai disposé à admettre l'existence d'un Narwal géant"

Le Grand Départ



Le 02 juillet 1867 eut lieu le départ de l'Abraham-Lincoln, à la recherche du cétacé, à Brooklyn. Les navigateurs à bord du bateau furent salués : Conseil, le commandant Farragut, Aronnax, Ned Land et toutes les autres personnes présentes sur ce dernier. La frégate était connue pour sa rapidité mais assez face à celle du cétacé. Ils arrivèrent vers 3h du matin dans les eaux atlantiques.

Le 03 juillet de la même année, ils se retrouvèrent près du détroit de Magellan, mais ils s'aperçurent que la frégate n'aurait pas pu passer et qu'il en était donc de même pour le monstre. Ils prirent donc le Cap Horn. Ils se trouvèrent donc dans les eaux du Pacifique le 06 juillet.

"nous étions à l'ouvert du détroit de Magellan, à la hauteur du cap des Vierges"

Le 20 juillet, ils dépassèrent le tropique du Capricorne, puis l'Equateur sept jours plus tard, franchissant les îles Pomoutou, Sandwich, Marquises, et enfin le tropique du Cancer le 30. Six mois durant, les matelots étaient restés à bord de la frégate. Le commandant Farragut fit donc une promesse : si dans les trois jours à venir, le cétacé n'était pas retrouvé, les hommes retourneraient chez eux. Le 05 novembre ils se trouvèrent non trop loin des côtes du Japon, prêts à partir. Jusqu'à ce que Ned Land crie à bord...

06 Novembre

Le monstre avait donc été repéré, mais il y eut un combat entre la frégate et ce dernier. Le cétacé ne montrait aucun signe d'épuisement. Aronnax était tombé à l'eau et Conseil avait suivi,
en bon compagnon. Ils ne croyaient plus en la chance de s'en sortir vivant. Puis l'animal devint immobile. 

08 Novembre

Ici, nous assistons au début du voyage sous les eaux des hommes. Ces derniers sont prisonniers dans cette énorme chose qui était en fait faite de tôle d'acier. Aronnax était en phase de réflexion, sur le Nautilus, le capitaine Nemo et tout ce qui l'entourait. Ned Land n'avait qu'une idée en tête : s'échapper.

09 Novembre

Le capitaine Nemo manquait à l'appel. Pour faire passer le temps, Aronnax s'occupait d'étudier quelques trésors, mais toujours avec cette sensation de solitude qu'il n'était pas le seul à éprouver. 

04 Décembre

Trois jours plus tôt ils avaient dépassé l'Equateur, ils se trouvaient maintenant entre le Pacifique Nord et le Pacifique Sud. Des montagnes pouvaient être vues. Ils firent face à une colonie de calamars, mais ce n'était rien face à ce qui allait les attendre quelques mois plus tard...


02 Janvier

Les personnes à bord du Nautilus pouvaient apercevoir la mer de Corail. Le capitaine Nemo déclare que son but était en fait d'atteindre l'Inde en passant par le détroit de Torrès qui se situe entre l'Australie et la Papouasie-Nouvelle-Guinée. A cet endroit, la mer est houleuse. 
Le capitaine Nemo n'était toujours pas très bavard. Lorsqu'il parlait, il allait à l'essentiel et n'en dévoilait pas trop. 
Le Nautilus traversa quelques jours plus tard l'endroit le plus dangereux du globe. 


"En conséquence, le capitaine Nemo prit toutes les précautions voulues pour le traverser."

11 Janvier

Durant les jours qui suivirent le 11 janvier, le sous-marin passa près d'une île où les princes y habitant se prétendaient supérieurs. Île où les lézards font partie des habitants. Ils étaient au détroit de Timor. Ils passèrent aussi près d'une île où les femmes étaient dotées d'une beauté colossale. 

16 Janvier

Le sous-marin était endommagé, tout le monde s'afférait pour le réparer. Le ciel était orageux, la mer ne pouvait être vue. Dans les eaux qu'arpentaient le Nautilus, plusieurs animaux marins. Conseil s'amusait à les classer.

        18 Janvier

Le capitaine voulait que les hommes soient enfermés, il en avait donné l'ordre à son second. Il était toujours un homme froid. Les hommes furent donc prisonniers, encore plus qu'ils ne l'étaient déjà. 

       


27 Janvier

Ils avaient atteint le golfe du Bengal, des cadavres surplombaient les mers. C'était un spectacle macabre qui s'offrait à eux.  

"des cadavres qui flottaient à la surface des flots"

07 Février

Ce jour-là ils traversèrent le détroit de Bab et Mandeb, près de la mer rouge.  Le 19 février, ils rencontrèrent une armée de poulpe qui leur barraient le passage. Ils avaient quitté le Nautilus pour se rendre dans les eaux, eux, avec leur corps. 

13 Mars

Dans les eaux sombres se trouvait le sous-marin. Le capitaine voulait aller dans les profondeurs de l'océan Atlantique Sud. Mais qu'une seule idée trottait dans la tête des hommes de la frégate : s'échapper du Nautilus. 

01 Avril

A la surface, les personnes à bord du Nautilus apercevaient la fumée qui sortait des huttes des indigènes. Enfin dix-neuf jours plus tard, 20 avril une bataille eut lieue, celle avec des poulpes. Il y eut un combat sans précédent, les coups de hache étaient nombreux, le capitaine Nemo avait coupé sept des tentacules de l'animal sur huit. Certains des hommes présents dans le sous-marin tombèrent à l'eau, attaqués par ces monstres à tentacules. Pour la premières fois, des larmes avaient été vues sur le visage du capitaine...




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